L'influence sur la descendance du travail en psychogénéalogie
Rétablir les transmissions de la famille d’origine a une influence positive sur sa descendance.
De nombreuses personnes démarrent un travail en psychogénéalogie en précisant qu’elles le font pour leurs enfants pour ne pas transmettre le fardeau familial. Cette démarche est parfaitement louable, mais alléger la transmission pour d’autres passe inévitablement par soi-même. Il ne suffit pas, hélas, d’avoir compris intellectuellement que l’abandon du grand père et la vie misérable de la grand-mère ait eu des conséquences sur sa difficulté à créer un couple par exemple.
Il faut aller chercher les traces de cette expérience, repérables en soi par un vécu d’abandon en revenant dans l’éprouvé de ce vécu et en le reliant à la douleur de la grand-mère. C’est en contactant les affects que l’on peut identifier l’intrication avec la place de la grand-mère et se détacher du lien anxiogène.
Le passage par les émotions est indispensable pour accéder à la transformation.
A partir de cela, la descendance est allégée du poids des transmissions ancestrales par le fait que les parents (porteurs de l’abandon dans l’exemple cité plus haut) peuvent apporter d’autres réponses aux situations vécues par leurs enfants.
Il n’est pas forcément nécessaire d’expliquer aux enfants ce que le parent a compris, le positionnement intérieur suffit généralement pour induire un changement sensible dans les relations avec les descendants.