Article pubié le 09 avril 2015

Un concept fondamental d’Ivan Boszormenyi-Nagi est celui de la parentification.

La parentification, est une invesion et une mauvaise conception des mérites et des dettes à l’intérieur de la famille.

La plus importante « dette » de la « loyauté familiale», c'est celle de chaque enfant vis-à-vis de ses parents pour l'amour, l'affection les soins, la fatigue et les égards qu'il a reçus depuis sa naissance jusqu'au moment où il devient adulte.

La manière de s'acquitter de ses dettes est transgénérationnelle, c'est-à-dire que ce que nous avons reçu de nos parents, nous le rendrons à nos enfants.

Mais la « parentification », c'est le renversement des valeurs lorsque les enfants, même en bas âge, deviennent les parents de leurs propres parents.

Par exemple une fille aînée tient le rôle de la mère car la mère épuisée par la fatigue (trop nombreuses naissances, enfants malades) ou par la maladie (ou une prétendue maladie) se fait soigner, aider, et soutenir par sa fille, laquelle ne se marie jamais.

Ne « pas faire sa vie » parce que l’on soigne sa vieille mère malade, ou ses vieux parents malades ; c'est une distorsion malsaine des relations, des mérites et des dettes : c'est ce qu'on appelle la parentification.

Un enfant qui doit devenir parent très jeune (même à cinq ans, par exemple), donner du soutien à sa mère, s'occuper de ses parents et de sa famille, est en déséquilibre relationnel significatif.

On peut découvrir ce déséquilibre par une analyse de la place et du rôle des enfants dans le monde familial, il faut pour cela tenir compte de l'information rétrospective, c'est-à-dire des souvenirs des vivants sur des morts, ce que les gens actuels savent de leur famille et ce qui les agit, même s'ils ne savent pas consciemment ce qu'ils savent, dans le dit et le non-dit, dans le conscient et le non-conscient de ce qui a été transmis, du point de vue de la famille.

Questions et hypothèses

Témoignages

Thémis et la justice immanente de la famille Martin