L'édification de la crypte
L'édification de la crypte relève, selon Nicolas Abraham et Maria Tôrôk, d'un refoulement conservateur, qu'ils opposent au refoulement constitutif (généralement appelé refoulement dynamique), particulièrement apparent dans l'hystérie.
La différence essentielle, entre ces deux refoulements, est que, dans l'hystérie, un désir né de l'interdit cherche son chemin et le trouve dans des réalisations symboliques (la conversion hystérique), alors que :
Chez le cryptophore (le cryptophore étant porteur de crypte), c'est un désir réalisé et sans détours, qui se trouve enterré, incapable qu'il est de renaître, autant que de tomber en poussière. [...] Ce passé est donc comme un bloc de réalité, il est visé comme tel dans les dénégations et les désaveux
Nicolas Abraham et Maria Tôrôk: L'Ecorce et le Noyau