Un article de François PAUL-CAVALIER publié le 16 février 2016

Quand vous analysez les résultats de votre enquête et que vous voyez les calques se superposer, acceptez les similitudes au sens large. La mort précoce d'un parent pour un jeune enfant peut être vécue comme un abandon, il en est de même pour une hospitalisation prolongée ; la similitude des conséquences est parfois plus évidente que la" cause historique de l'événement.

Au moment de vos découvertes généalogiques, prenez le temps de "ressentir les émotions qui y sont associées, il y en a toujours et notez-les.

Les émotions, lorsqu'elles ne sont pas exprimées de façon chronique, engendrent des tensions qui finissent par provoquer les maladies. Ce que nous attribuons au champ des maladies héréditaires est très souvent un dysfonctionnement émotionnel qui répète à chaque génération le même résultat somatique.

Apprendre à gérer ses émotions et surtout à les exprimer interrompra la transmission d'une génération à l'autre.

Sigmund Freud nous dit que le symptôme prend toujours la place de l'objet refoulé, il affirme aussi que lorsque la « parole » (l'expression) n'est pas possible, les pulsions de mort se mettent en route.

L'auteur

François PAUL-CAVALIER

François PAUL-CAVALIER

Formateur en psychologie et psychothérapeute